Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, est une journée de combat pour l’émancipation des femmes, c’est un jour de lutte pour la justice sociale. Les femmes doivent se battre elles-mêmes pour leurs droits, pour leurs salaires, pour leurs conditions de travail, pour conserver leur dignité mise à mal par les injustices, le pouvoir, les violences machistes, le mépris.
Tout le monde doit s’engager et lutter contre les dominations.
Le 8 mars, nous interpellons patronat et gouvernement.
Les femmes sont moins bien payées (26%de moins que les hommes). Pourquoi ?
- Parce qu'à travail égal, le salaire n'est pas égal à celui d'un homme. Plus on progresse dans l’échelle des salaires, plus l’écart entre les hommes et les femmes se creuse.
- Parce qu'elles sont tenues éloignées des postes clés, à responsabilités et à décisions.
- Parce que les métiers exercés majoritairement par les femmes sont moins bien payés.
- Parce qu’elles sont plus souvent dans des emplois à temps partiels.
Ce sont des Agentes d’entretien, ouvrières, aides à la personne, animatrices, infirmières, aides-soignantes, caissières,
assistantes familiales, assistantes de vie, AESH (accompagnantes des élèves en situation de handicap), secrétaires. …
Ces femmes aux emplois souvent précaires, à temps partiels, sous-payées, aux conditions de travail pénibles mais aux
métiers indispensables à la population, tiennent bon, souvent au mépris de leur propre santé.
Chaque jour, c’est comme si elles arrêtaient d’être payées à 15 h 40.
“41 % des femmes travaillent dans les secteurs les plus touchés par la pandémie”
(Rapport de l'OIT 2021).
Tout le monde a constaté les inégalités sociales, pourtant aucune mesure n'a été prise pour revaloriser les métiers
essentiels, lutter contre les temps partiels imposés.
Les femmes sont victimes de violences, au travail comme dans la vie, telles que les propos et agissements sexistes, agressions
sexuelles, privation totale ou partielle de liberté.
Ces violences font partie d'un même système que nous dénonçons. Cela ne peut plus durer.
Tout le monde le dit… et pourtant rien ne bouge…
Appliquer le principe de l'égalité de rémunération pour un travail de valeur égale est une priorité pour gagner des
avancées concrètes et immédiates :
- Au travail, interpellons nos employeur·e·s et gagnons des négociations pour obtenir la fin du sexisme et des violences, l’augmentation du salaire des femmes par la juste reconnaissance des qualifications, un juste déroulement de carrière, la fin des temps partiels imposés, la prévention des risques professionnels auxquels nous sommes exposé·e·s et la prise en compte de la pénibilité.
- Exigeons que le gouvernement fasse enfin de l’émancipation des femmes une priorité et légifère pour que l'égalité femmes-hommes devienne une réalité.
Nous sommes toutes et tous concerné·e·s !